Besoins familiaux de base
Notre plan de retraite sera mis en œuvre pourvu qu’on l’on maintienne une bonne santé, que l’on puisse obtenir une compensation monétaire pour notre compétence en regard du travail accompli durant notre vie active et que l’on puisse accumuler suffisamment d’actifs pour maintenir notre style de vie à la retraite. Il faut toutefois considérer le risque d’avoir une malchance d’ici-là. L’invalidité causée par une maladie ou un accident est une risque important à gérer. Également notre décès, qui est un risque pour les autres. La méthode la plus efficace de gérer ces risques consiste à souscrire des polices d’assurance.
L’assurance vie protège les personnes à charge. Le but est de s’assurer de maintenir leur train de vie advenant le décès de l’assuré. L’assurance invalidité permet de maintenir le train de vie (le nôtre et celui des proches) en cas de maladie ou d’accident grâce à la prestation mensuelle qu’elle génère. Même si c’est le risque principal qui nous guette, il est le plus sous-estimé et le plus négligé. La police d’assurance en cas de maladie grave est un complément à l’assurance invalidité. Si cette dernière doit couvrir les dépenses régulières jusqu’à 65 ans, la prestation de l’assurance maladies graves est un montant forfaitaire unique et non imposable (par exemple, 250 000 $ ou 500 000 $) pour pourvoir à des besoins exceptionnels : soins à l’étranger, congé sans solde pour le conjoint, services d’une infirmière à la maison, liquidation de certaines dettes, achat de matériel et d’installations spéciales pour la résidence ou la voiture.
Besoins d’affaires
Pour les entreprises actives, l’assurance servira surtout d’outil de gestion du risque. La société pourrait vouloir se protéger contre les contrecoups financiers résultant du décès ou de l’invalidité d’une personne clé. L’assurance vie, l’assurance invalidité et l’assurance contre les maladies graves seront utilisées dans ce contexte. L’assurance sera utile aussi dans le contexte des conventions d’achat-vente afin de racheter les parts des co-actionnaires, en cas de décès ou d’invalidité. L'assurance vie pourra aussi servir pour la relève si on souhaite équilibrer la succession lorsque certains enfants ne sont pas intéressés à l’entreprise.